Guy Ciancia : du côté d’ailleurs
Les organisateurs craignaient le pire : qu’on soit obligé de refuser des spectateurs venus en trop grand nombre (normes de sécurité obligent). Il n’en a rien été. Certes, tous les sièges étaient occupés et j’aurais été d’ailleurs fortement inquiet s’il y avait eu une longue file d’attente comme pour Patrick Bruel au stade Pierre Mauroy. D’autant que les dames auraient scandé leur rituel « Patrick, Patrick… » et que j’aurais éprouvé les plus grandes difficultés à leur expliquer que je m’appelais Guy. Sans compter les quelques égarés que j’aurais dû convaincre que je n’étais pas non plus Johnny ou François Hollande. Pour ceux qui n’étaient pas là et qui veulent avoir une idée de mon concert aux Mardis d’ailleurs, on en trouve une petite video sur le blog de cette association.
En prime, ci-dessous, Le ténor et la diva que je n’ai pas chanté le 2 décembre (!). Et pour une fois, vous pourrez aussi, lire les paroles.
Le ténor et la diva
Mais qui dira les efforts
Et toujours et encore
L’angoisse et l’inconfort
Du ténor aphone
Mais qui dira l’embarras
Un soir à l’opéra
Qui saisit la diva
Que le ténor sans voix (pas)
Barytons et soprani
En rougissaient de dépit
Devant la gourde engourdie
Le ténor restait sans vie
Et quel fut son désarroi
Devant pareil émoi
Un p’tit filet d’air froid
Sortit d’ sa colonne (d’air)
Mais ce n’ fut pas suffisant
Pour un tempérament
Qui voulait dans l’instant
Un duo sans contretemps (tant)
S’il y a du mou dans l’ tempo
Quel coup dur pour l’ bel canto
On encourage allegro
Pour flatter sa libido
Quand la diva lui dit vient
Le ténor ne l’étreint
Quel triste lendemain
Pour la jeun’ personne
Quand faut y aller, on y va
Mais l’ ténor resta coi
Y aura pas d’ prochain’ fois
Qu’elle a dit la diva (va)
Sous la baguette du maestro
Chacun s’écria c’est trop
Beaucoup trop de bruit pour rien
Faut reprendr’ la chose en mains
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