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Philosophes et voyous

par Guy Ciancia le 24 mai 2012

Dans un bistrot devant l'ardoise du jour Le spectacle Philosophes et voyous présenté par Guy Ciancia et Compagnie emprunte son titre à Raymond Queneau. Il tente de créer des passerelles entre les mélodies de la vie quotidienne et la littérature « sérieuse ». S’y côtoient des raymonds prolétariens, des philosophes de comptoir et des marlous socratiques. Des irréguliers du verbe — célèbres ou anonymes — et des poètes « pléiadisés ». De Jacques Prévert à François Caradec, de Topor à Ronsard, de Racine à l’Oulipo, de Boby Lapointe à Paul Valéry, il s’agit, la plupart du temps, non pas de mises en musique d’auteurs, mais d’un dialogue actuel entre tous ces vénérables résidents des bibliothèques et les turbulentes exclamations de la rue.

Dans ce pêle-mêle…

… on compte un bon nombre de chansons sur La Chanson, de chansons qui font un clin d’oeil à des chansons ou des thèmes musicaux anciens, quelques textes d’écrivains plus ou moins connus mis en musique, des musiques plus ou moins oubliées mises en paroles. On y trouve aussi des hommages à des personnages marginaux du monde littéraire ou artistique. A travers les détournements de thèmes classiques, poétiques ou musicaux, ce spectacle définit un espace intemporel dans lequel le plaisir est fondé sur la connivence. Plus on s’encanaille et plus les « belles-lettres » deviennent familières ; et les ritournelles — toujours populaires —, décapent souvent, à tu et à toi, les mots guettés par l’académisme.

Où, pour qui et comment ?

Le spectacle, propice à une animation en biblio-mediathèque dure une heure trente environ. Il s’adresse à tout public. Il se compose d’une quinzaine de chansons, de courts textes et de quelques intermèdes musicaux. Guy Ciancia est accompagné par la contrebasse méthodique et pincée d’Erich Pralat et la guitare mutine de Nils Etienne. La formation musicale peut être renforcée d’une seconde guitare, d’un accordéon ou/et d’un clavier.

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